Le comportement spatial des groupes linquistiques: Solutions Personnelles et Solutions Territoriales aux Problèmes de Minorités
Année :
1980
Auteur(e) :
Volume et numéro :
, 1 (4)
Revue :
, International Political Science Review / Revue internationale de science politique
Pages :
, 478-494
Résumé
En l'absence d'une langue unique, la vie en société rend le bilinguisme souvent nécessaire, mais ce dernier n'en reste pas moins une aberration psychologique. La pente naturelle de l'individu comme du groupe mène au monolinguisme. Les conséquences géographiques et politiques de cette tendance universelle sont fort importantes: le moindre effort et le rejet de la confusion sémantique mènent à la concentration géographique des langues, concentration qui a pour corollaire, chez une minorité, un besoin de frontières sécurisantes. On ne saurait donc traiter des minorités linguistiques comme si elles étaient des minorités raciales ou religieuses. Les solutions 'personnelles' du type utilisé dans l'Estonie des années 1920 apparaissent moins fonctionnelles que les solutions de type 'territorial' utilisées en Suisse et en Belgique. L'article compare a ce sujet les politiques divergentes des gouvernements du Canada et du Québec.
Thème :
CanadaMinorités linguistiquesPolitiques PubliquesQuébec
Base de données : il s’agit d’une référence bibliographique. Veuillez noter que la majorité des références de notre base de données ne contient pas de textes intégraux.
- Pour consulter les références sur la santé des communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) : cliquez ici