To be ou ne pas être : la donnée linguistique dans les services de santé mentale du Nord-Est ontarien (1950-2010)
Année :
2018
Auteur(e) :
Collection :
, 9
Maison d'édition :
, Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques
Revue :
, Minorités linguistiques et société - Linguistic Minorities and Society
Pages :
, 16-35
Résumé
Des hôpitaux psychiatriques ont été fermés assez récemment – à la fin des années 1970 et même au début des années 1980 – dans toutes les régions rurales de l’Ontario. Le cas particulier du Northeastern Psychiatric Hospital de Timmins, qui offrait des services en français, a inspiré la présente étude. Ce centre a été fermé brusquement et sans préavis en 1976 et le processus de désinstitutionnalisation ne s’est pas accompagné, dans sa dernière phase, de l’établissement de nouvelles structures d’accueil et de soins adaptées pour remplacer les anciennes. Nous nous sommes demandé si une telle fermeture, faite sans préavis et sans qu’aient été mis en place des services communautaires de remplacement, était survenue ailleurs dans la province. On aura compris que la question linguistique, la situation périphérique des communautés et la triple stigmatisation des sujets de l’étude (langue minoritaire, santé mentale et situation en périphérie des centres) sont autant d’éléments qui participent à la problématique. Cet article puise à de nombreux entretiens effectués auprès de fournisseurs de soins, d’infirmières, de conseillers, de psychologues et de travailleurs sociaux qui ont travaillé dans les services de santé mentale de la région entre les années 1960 et aujourd’hui.
Thème :
Francophones hors QuébecLangue de servicesMinorités linguistiquesOntarioPsychologieSanté et mieux-être
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