Littérature et communauté : vitalité et reconnaissance du Far Ouest francophone
Année :
2013
Auteur(e) :
Volume et numéro :
, 8
Collection :
, 2
Revue :
, Nouvelles perspectives en sciences sociales
Pages :
, 119-144
Résumé
Pendant presque un siècle, la « littérature franco-albertaine » a signifié les ouvrages de principalement un écrivain reconnu. Jusqu’aux années 1950, ce fut l’écrivain d’origine française, George Bugnet, qui s’est établi en Alberta peu de temps après la création de la province. De 1960 jusqu’à la fin du siècle, ce fut Marguerite-A. Primeau, qui, née à Saint-Paul-des-Métis dans le nord de l’Alberta, s’est établie à Vancouver en 1954. Or, depuis l’an 2000, la francophonie albertaine connaît une croissance démographique, institutionnelle et culturelle qui permet de parler de sa vitalité. Au seul plan littéraire, le nombre de ses écrivains, définis dans cet article comme les francophones qui sont nés en Alberta ou bien qui, originaires d’une autre francophonie, vivent et écrivent ou ont vécu et ont écrit en Alberta, a augmenté. Ils sont encore peu nombreux relativement aux milieux franco-manitobaine, franco-ontarienne ou acadienne, mais dans l’unique cadre albertain, le « Far Ouest » du titre, « cela bouge ». On pourrait dire que la communauté franco-albertaine se trouve actuellement non tant préoccupée par sa survivance, que soucieuse de son épanouissement. Du coup, elle cherche la reconnaissance. Auprès de qui? Par quels moyens? Cet article tente d’apporter quelques éléments de réponse à ces questions tout en réclamant pour la production littéraire un rôle particulièrement important.
Thème :
FrancophonesLittératureVitalité
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