Le bilinguisme fonctionnel du gouvernement ontarien, ou, Les origines et la réception des services en français, 1976-1986
Année :
1997
Auteur(e) :
Maison d'édition :
, Université d'Ottawa
Résumé
Le gouvernement ontarien, quant à lui, n'a pas adhère aux articles 16 à 20 de la Charte canadienne des droits et libertés, mais s'est dote en contrepartie, d'une loi sur les services en français. En Ontario habite le plus grand nombre de francophones hors Québec. Cependant, dans la négociation et le lobbying politique qui menèrent à l'adoption de la Loi 8 sur les services en français, la représentation numérique de la population franco-ontarienne ne constitua pas un enjeu. Les Franco-Ontariens se savaient minoritaires et l'acceptaient. Ce qu'ils recherchaient en fait, était une protection de leurs droits linguistiques à titre de minorité francophone vis-à-vis la majorité de la population d'expression anglophone. L'origine de la Loi 8 remonte jusqu'aux gouvernements conservateurs de J. Robarts et de W. Davis. Ces deux Premiers ministres ontariens furent les précurseurs politiques provinciaux dans la création et l'établissement d'une politique linguistique en faveur de l'épanouissement de la minorité franco-ontarienne. Cependant, leur vue des choses compartimentait les secteurs des services offerts à la population francophone et tentait de les limiter à l'éducation et au domaine juridique. Le nouveau gouvernement libéral de D. Peterson, en 1986, vint offrir un projet de loi sur les services en français, la Loi 8, qui fut implantée graduellement sur une période de trois années. (Abstract shortened by UMI.)
Thème :
BilinguismeOffre active des servicesOntario
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