De l'interprétation des indicateurs linguistiques du recensement canadien
Année :
2013
Auteur(e) :
Volume et numéro :
, 42 (1)
Revue :
, Cahiers québécois de démographie
Pages :
, 167-177
Résumé
Au Canada, les comportements et les caractéristiques linguistiques des individus sont documentés au moyen d'une grande diversité de questions d'enquête et de recensement. Paradoxalement, cette abondance unique au monde soulève des questionnements méthodologiques importants. En effet, quel indicateur privilégier pour effectuer un suivi de la situation linguistique ? Est-il légitime de s'intéresser à l'évolution de la langue parlée à la maison, qui relève de sphère privée ? Comment comparer entre eux les divers indicateurs linguistiques ? Dans cette note de recherche, les auteurs tentent de montrer que chacun des indicateurs linguistiques dépeint une facette particulière de la question linguistique. La langue étant un phénomène social complexe et multifactoriel, aucun indicateur unique ne saurait décrire à lui seul l'évolution de la situation linguistique. Une méthode permettant de comparer les indicateurs de langue maternelle, de langue d'usage privé (langue parlée à la maison) et de langue d'usage public (langue de travail) est également proposée. Les résultats montrent que l'immigration a un impact négatif sur le poids du français et que, contrairement à ce qui a été affirmé de nombreuses fois par le passé, c'est la langue d'usage public, et non la langue d'usage privé, qui est la plus affectée.
Thème :
Linguistique
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