Les marqueurs discursifs réactifs dans une variété de français en contact intense avec l'anglais
Année :
2007
Auteur(e) :
Volume et numéro :
, 154
Revue :
, Langue Française
Pages :
, 61-77
Résumé
Les marqueurs discursifs anglais 'but', 'so', 'well', et 'because' se sont intégrés dans une variété de français que s'est développée dans la région du sud-est du Nouveau-Brunswick (Canada) à la faveur d'un contact intense avec l'anglais. Communément appelée le «chiac», cette variété de français essentiellement orale s'alimente à trois sources principales: le français de référence contemporain, véhiculé par l'école, l'acadien traditionnel ou «vieil acadien», qui n'est plus parlé que par les aînés, et la variété d'anglais en usage dans la région. Nous nous proposons dans cet article de décrire le réseau de marqueurs réactifs du chiac qui se présentent en paires bilingues à l'intérieur de l'idiome, soient les paires «but/mais», «well/ben», «so/ça fait que» et «because/parce que». Puisque l'emprunt est à la source de nos préoccupations, nous désignerons les variables par la forme anglaise en petites capitales, BUT, WELL, SO et BECAUSE. L'italique fera référence aux variables anglaise ou française.
Thème :
AcadieMinorités linguistiquesNouveau-Brunswick
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