Donald Creighton and the French Fact, 1920s-1970s
Année :
1995
Auteur(e) :
Volume et numéro :
, 6 (1)
Revue :
, Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada
Pages :
, 243-272
Résumé
Quand il s'agit des Canadiens français, la mémoire de Donald Creighton invoque une opposition bigote. Cet article considère l'ensemble de sa carrière pour proposer une histoire plus complexe que celle que suggère cette caricature. L'historien s'est appuyé sur un ensemble de clichés, à la fois négatifs et positifs, pour décrire et expliquer le Canada français. Dans les années I960 et 1970, ses stéréotypes dépassés l'ont rendu incapable de comprendre le nationalisme québécois. Malgré son aptitude à la remarque excessive, Creighton détenait une position réfléchie, dont on trouve un exemple dans sa méfiance envers l'attribution des pouvoirs aux provinces, et dans son opposition aux écoles secondaires francophones en Ontario. De telles institutions, croyait-il, transformeraient les enfants franco-ontariens en citoyens de deuxième classe, inhabiles à la compétition dans un marché du travail dominé par l'anglais.
Donald Creighton is remembered as an anti-French bigot. Looking at his career in its entirety, this paper argues that such a caricature obscures a more complex story. As a historian, Creighton relied on a series of stereotypes - some negative, others positive - to describe and explain French Canada. In the 1960s and 1970s, his outdated stereotypes left him unable to understand Quebec nationalism. Although capable of intemperate remarks, Creighton's position was more thoughtful: for example, he distrusted devolution of powers to the provinces and he argued that French secondary schools in Ontario would render Franco-Ontarians second-class citizens, unable to compete in a labour market dominated by English.
Donald Creighton is remembered as an anti-French bigot. Looking at his career in its entirety, this paper argues that such a caricature obscures a more complex story. As a historian, Creighton relied on a series of stereotypes - some negative, others positive - to describe and explain French Canada. In the 1960s and 1970s, his outdated stereotypes left him unable to understand Quebec nationalism. Although capable of intemperate remarks, Creighton's position was more thoughtful: for example, he distrusted devolution of powers to the provinces and he argued that French secondary schools in Ontario would render Franco-Ontarians second-class citizens, unable to compete in a labour market dominated by English.
Thème :
FrancophonesOntario
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