Official Language Minority Communities, Machine Translation, and Translator Education: Reflections on the Status Quo and Considerations for the Future
Year:
2008
Author :
Volume and number:
, 21
Collection:
, 2
Journal:
, TTR : traduction, terminologie, rédaction
Pages :
, 15-61
Abstract
Les communautés minoritaires de langue officielle, la traduction automatique et la formation des traducteurs : réflexions sur le statu quo et perspectives.
En raison principalement de pressions budgétaires, un grand nombre des besoins de traduction des communautés de langue officielle en situation minoritaire au Canada reste à combler. L’utilisation de la traduction automatique pourrait représenter une solution rentable, mais seulement si les membres de cette communauté acceptent cette forme de traduction. Le présent article fait état d’une expérience au cours de laquelle des membres d’une des communautés de langue officielle en situation minoritaire – en l’occurrence les Fransaskois – ont répondu à un sondage visant à mesurer leur opinion de la traduction automatique. Les résultats montrent que, bien que beaucoup de Fransaskois soient réceptifs à l’utilisation de traductions automatiques révisées, les professionnels de la langue s’opposent fermement à l’utilisation de traductions automatiques, sous quelque forme que ce soit. Ce constat porte à se demander si la formation des traducteurs à l’utilisation des outils informatiques pourrait être un facteur sous-jacent à cette réaction à l’utilisation de la traduction automatique, ce qui, en revanche, nous porte à proposer une nouvelle approche visant à mieux intégrer la technologie aux programmes de formation de traducteurs.
Owing largely to budgetary pressures, official language minority communities in Canada have a great number of unmet translation needs. The use of machine translation presents the possibility of a cost-effective solution, but only if members of this community are willing to accept this form of translation. This paper reports on an experiment whereby members of one official language minority community in Canada—the Fransaskois—were surveyed to determine their level of acceptance of machine translation. Results show that while many Fransaskois are quite favourable to the possibility of using post-edited machine translation, those who are also language professionals are extremely opposed to the use of any form of machine translation. This finding prompts a reflection on whether the way in which translators are trained in the use of technology could be an underlying factor in their reaction to machine translation use, which in turn leads to a proposal for a new approach to integrating technology more fully into translator training programs.
En raison principalement de pressions budgétaires, un grand nombre des besoins de traduction des communautés de langue officielle en situation minoritaire au Canada reste à combler. L’utilisation de la traduction automatique pourrait représenter une solution rentable, mais seulement si les membres de cette communauté acceptent cette forme de traduction. Le présent article fait état d’une expérience au cours de laquelle des membres d’une des communautés de langue officielle en situation minoritaire – en l’occurrence les Fransaskois – ont répondu à un sondage visant à mesurer leur opinion de la traduction automatique. Les résultats montrent que, bien que beaucoup de Fransaskois soient réceptifs à l’utilisation de traductions automatiques révisées, les professionnels de la langue s’opposent fermement à l’utilisation de traductions automatiques, sous quelque forme que ce soit. Ce constat porte à se demander si la formation des traducteurs à l’utilisation des outils informatiques pourrait être un facteur sous-jacent à cette réaction à l’utilisation de la traduction automatique, ce qui, en revanche, nous porte à proposer une nouvelle approche visant à mieux intégrer la technologie aux programmes de formation de traducteurs.
Owing largely to budgetary pressures, official language minority communities in Canada have a great number of unmet translation needs. The use of machine translation presents the possibility of a cost-effective solution, but only if members of this community are willing to accept this form of translation. This paper reports on an experiment whereby members of one official language minority community in Canada—the Fransaskois—were surveyed to determine their level of acceptance of machine translation. Results show that while many Fransaskois are quite favourable to the possibility of using post-edited machine translation, those who are also language professionals are extremely opposed to the use of any form of machine translation. This finding prompts a reflection on whether the way in which translators are trained in the use of technology could be an underlying factor in their reaction to machine translation use, which in turn leads to a proposal for a new approach to integrating technology more fully into translator training programs.
Theme :
FrancophonesLinguistic minoritiesSaskatchewanTranslation
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