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Réalisé dans le cadre du programme de la thèse de maîtrise en études de l’environnement à l’Université de Moncton, ce travail est le fruit d’une recherche menée auprès des migrants francophones du nord du Nouveau-Brunswick résidant et travaillant sur le territoire urbain de Moncton-Dieppe. Dans cette recherche, le nord du Nouveau-Brunswick comprend les comtés de Victoria, de Madawaska, de Restigouche, de Gloucester et de Northumberland. Cette migration des francophones d’un milieu rural vers un milieu urbain s’explique par la diminution de l’emploi causée notamment par l’épuisement des ressources naturelles. L'objectif vise à examiner, d’une part, le comportement linguistique des migrants francophones sous une forme descriptive et, d’autre part, le rôle joué par les réseaux sociaux dans le maintien de la vitalité ethnolinguistique du territoire urbain de Moncton-Dieppe.