Patrimoine, mémoire et vitalité des communautés linguistiques en situation minoritaire : avancées en recherche, meilleures pratiques et approches critiques
Année :
2021
Résumé
Ce colloque propose d’explorer les liens entre le patrimoine, la mémoire et la vitalité chez les communautés linguistiques en situation minoritaire au Canada et ailleurs dans le monde.
L’un des objectifs vise à faire état du rôle de la mémoire dans les communautés en situation minoritaire, à travers des études de cas de pratiques qui mettent en relief certains éléments du passé de ces communautés. Comment se souvient-on aujourd’hui? Quel passé construisent les communautés en situation minoritaire? Comment le font-elles? Quelles influences les rapports sociaux au sein des communautés et avec la majorité sont-elles exercées dans cette construction du passé? Quels rapports les communautés en situation minoritaire entretiennent-elles avec leurs passés et comment ces rapports participent-ils à l’épanouissement de ces communautés au présent? Ce colloque s’intéressera aux pratiques et aux lieux qui participent à la transmission d’une mémoire et de l’histoire des communautés à différentes échelles : locale, régionale, nationale, voire internationale.
Nous souhaitons également entamer une réflexion sur la manière dont les groupes et les individus issus de ces communautés s’approprient les notions de patrimoine et d’histoire dans leurs discours et dans leurs pratiques. À travers l’analyse des discours et de différentes pratiques patrimoniales, nous tenterons de comprendre comment s’articule la construction d’une mémoire collective qui participerait à la vitalité des communautés linguistiques (Giles, Bourhis et Taylor) en situation minoritaire. Qu’en est-il du lien entre patrimoine et histoire? Lowenthal fait ressortir les tensions entre la discipline historique, qui se veut objective et désintéressée, et le patrimoine, qui vise à informer le présent : « We use heritage to improve the past, making it better (or worse) by modern lights ».
Nous nous intéressons, entre autres, à la marchandisation du patrimoine et des activités de mémoire des communautés minoritaires. Comment le passé se traduit-il en une industrie touristique et en des produits touristiques (musées, expositions, visites guidées)?
Quel est l’impact économique de ces activités et dans quelle mesure, le cas échéant, la « crédibilité scientifique » (Goulding) est-elle sacrifiée? Qu’est-ce que « l’industrie du patrimoine » en milieu linguistique minoritaire et quels sont les possibilités et les risques qu’elle présente? Compte tenu des enjeux culturels et économiques, comment un dialogue ouvert sur les forces et les faiblesses de ces passés construits peut-il avoir lieu?
Projet financé par le gouvernement du Canada
L’un des objectifs vise à faire état du rôle de la mémoire dans les communautés en situation minoritaire, à travers des études de cas de pratiques qui mettent en relief certains éléments du passé de ces communautés. Comment se souvient-on aujourd’hui? Quel passé construisent les communautés en situation minoritaire? Comment le font-elles? Quelles influences les rapports sociaux au sein des communautés et avec la majorité sont-elles exercées dans cette construction du passé? Quels rapports les communautés en situation minoritaire entretiennent-elles avec leurs passés et comment ces rapports participent-ils à l’épanouissement de ces communautés au présent? Ce colloque s’intéressera aux pratiques et aux lieux qui participent à la transmission d’une mémoire et de l’histoire des communautés à différentes échelles : locale, régionale, nationale, voire internationale.
Nous souhaitons également entamer une réflexion sur la manière dont les groupes et les individus issus de ces communautés s’approprient les notions de patrimoine et d’histoire dans leurs discours et dans leurs pratiques. À travers l’analyse des discours et de différentes pratiques patrimoniales, nous tenterons de comprendre comment s’articule la construction d’une mémoire collective qui participerait à la vitalité des communautés linguistiques (Giles, Bourhis et Taylor) en situation minoritaire. Qu’en est-il du lien entre patrimoine et histoire? Lowenthal fait ressortir les tensions entre la discipline historique, qui se veut objective et désintéressée, et le patrimoine, qui vise à informer le présent : « We use heritage to improve the past, making it better (or worse) by modern lights ».
Nous nous intéressons, entre autres, à la marchandisation du patrimoine et des activités de mémoire des communautés minoritaires. Comment le passé se traduit-il en une industrie touristique et en des produits touristiques (musées, expositions, visites guidées)?
Quel est l’impact économique de ces activités et dans quelle mesure, le cas échéant, la « crédibilité scientifique » (Goulding) est-elle sacrifiée? Qu’est-ce que « l’industrie du patrimoine » en milieu linguistique minoritaire et quels sont les possibilités et les risques qu’elle présente? Compte tenu des enjeux culturels et économiques, comment un dialogue ouvert sur les forces et les faiblesses de ces passés construits peut-il avoir lieu?
Projet financé par le gouvernement du Canada
Thème :
AcadieAnglophones au QuébecArts - Culture - Patrimoine - MusiqueFrancophones hors QuébecIdentitéVitalité communautaire
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